Mobile switcher !

On ne peut pas dire que je n’avais pas prévenu ! Eh bien après de nombreuses péripéties avec mon opérateur, me voici enfin en possession d’un iPhone 3GS 32 Go noir flambant neuf …

iphone

A bientôt donc Windows Mobile (vous remarquerez que je n’ai pas dit adieu, on ne sait jamais :-)) et bonjour Mac OS X mobile !

Je ne vais pas redire ici ce que vous pouvez lire sur les très nombreux blogs qui traitent de l’actualité mobile : l’appareil est beau, bigrement rapide et réactif et n’est certes qu’une simple mise à jour du très bon iPhone 3G.

Je préfère plutôt vous dire comment j’ai progressivement tiré parti de la bête (ça fait une semaine tout juste que j’en suis propriétaire).

Ceux qui me connaissent le savent bien : pour moi, un terminal mobile est avant tout un outil de productivité, de veille et de lien avec ma (ou mes) communauté(s). Il me suffit simplement de décrire l’ensemble des applications que j’ai installées et l’usage que j’en fais. Avant toute chose, je précise que j’ai décidé de ne pas jailbreaker mon iPhone : c’est un modèle standard fourni par Orange.

Applications standard

J’ai configuré le calendrier et les contacts avec Google Mobile Sync, soit Google Calendar et Gmail Contacts. Cela fonctionne très bien et même avec plusieurs calendriers Google. Toutes mes infos sont donc en ligne. Attention toutefois au formatage des adresses : les contacts de Gmail ne sont pas aussi bien structurés que ceux de l’iPhone, d’où quelques erreurs au niveau des adresses (j’ai dû mettre à jour l’adresse de tous mes contacts à la main sur l’iPhone !).

Quant aux mails, j’ai configuré sans aucune difficulté mon adresse perso Gmail et mon adresse pro en IMAP.

Productivité

  • Toodledo (payant) : récupère mes tâches depuis le service en ligne éponyme (qui se synchronise très bien avec Outlook). Le service marche en Push.
  • Evernote (gratuit) : système très efficace de gestion des notes qui se synchronise avec le service en ligne www.evernote.com .
  • iCompta (payant) : logiciel de gestion financière hyper complet qui remplacera très efficacement votre bon vieux Money.
  • Read It Later (gratuit) : logiciel qui récupère les pages Web que vous avez marquées sur le service en ligne correspondant. Très utile pour lire à tête reposée des articles en ligne.
  • Yummy (gratuit mais existe en version complète payante) : client Delicious qui vous permet donc de retrouver tous vos favoris (merci Morgan !).
  • MindMeister (payant) : outil de création de mindmaps.
  • ConvertBot (payant) : logiciel de conversion qui inclut même le cours des monnaies (toujours à jour !).
  • Air Sharing (payant) : partage de fichiers avec votre PC via WiFI.
  • Box.net (gratuit) : client iPhone du célèbre service de stockage en ligne.
  • GraphCalc (gratuit) : superbe calculette graphique (pour les nostalgique des classes prépa …).
  • WordPress (gratuit) : devinez !
  • Google (gratuit) : application de recherche (y compris vocale) et d’accès direct aux services en ligne de Google
  • PagesJaunes (gratuit) : devinez encore !
  • Wikipedia (gratuit) : j’ai besoin d’expliquer ? 😉

Communication et réseaux sociaux

  • Facebook (gratuit) : excellent complément du réseau social.
  • LinkedIn (gratuit) : idem.
  • TweetDeck (gratuit) : client Twitter très complet.
  • BeejiveIM (payant) : logiciel de messagerie instantanée multi-protocole qui parvient même à se connecter à mon service d’entreprise. Il existe beaucoup de clients gratuits mais celui-ci dispose d’une interface très complète et supporte également de manière optimale le système Push (qui vous permet de rester connecté même lorsque vous avez fermé l’application).
  • Skype (gratuit) : belle réussite que ce client Skype qui supporte les communications vocales (en WiFi uniquement).
  • Yammer (gratuit) : client officiel du microblogging d’entreprise.

Media / Presse

  • Le Monde (gratuit) : très bonne version du journal en ligne.
  • 20 minutes (gratuit)
  • Byline (payant) : client Google Reader pour lire tous vos flux RSS; il supporte le mode déconnecté (idéal pour le métro) et se synchronise très bien avec le service en ligne de Google (un message lu sur Byline apparaît lu sur Google Reader).
  • Télé7 (gratuit) : programmes télé.
  • Stanza (gratuit) : magnifique lecteur de ebooks, donnant accès à des bibliothèques en ligne et permettant de télécharger des œuvres libres de droit.
  • WhatToCook (payant) : livre de recettes de cuisine.

Multimedia

  • Remote (gratuit) : télécommande Wifi pour votre iTunes.
  • LiveRadio (gratuit) : toutes les radios FM du monde en streaming.
  • Last.fm (gratuit) : parfait complément du service en ligne.
  • Deezer (gratuit) : idem; mais ne pas compter écouter des morceaux à la demande : Deezer mobile génère des radios aléatoires à partir des noms d’artistes.
  • Spotify (gratuit) : il vous faut néanmoins un compte Spotify premium (9,99 € / mois) pour profiter de ce logiciel qui vous donne accès à l’ensemble du catalogue en ligne et permet même de stocker en local les chansons.
  • TV d’Orange (gratuit) : logiciel TV de l’opérateur.
  • Shazam (gratuit) : permet de “deviner” le nom de n’importe quelle chanson diffusée à la radio ou la télé.

Cartographie / GPS

  • Navigon Europe (payant) : logiciel de navigation avec guidage vocal; cette version iPhone est tout simplement magnifique mais c’est certainement le logiciel qui m’a donné le plus de fil à retordre. En effet, il avait un mal fou à capter un signal satellite continu. En suivant les conseils de www.navigon.com/iphone, j’ai apparemment résolu le problème en faisant un hard-reset de l’iPhone suivi d’une restauration complète … A présent ça semble marcher 😉
  • AroundMe (gratuit) : service d’information géolocalisée (restaurants, bars, commerces, stations services etc.).
  • Dis-moi où (gratuit) : concurrent français de AroundMe.
  • Qype Radar (gratuit) : encore un service du même type mais qui vous donne surtout accès à la base des avis de Qype (très riche).
  • Google Earth (gratuit) : tout bonnement prodigieux !
  • MetrO (gratuit) : portage de la très célèbre application issue du monde Palm; toujours aussi complète et à jour. Indispensable pour les voyageurs du monde entier.
  • RATP Lite (gratuit) : cartes de métro.
  • My Airport (gratuit) : horaires et informations temps réel des vols au départ où à l’arrivée des aéroports de Paris.

Jeux

  • HoldEm (payant) : jeu de poker réalisé par Apple !
  • Tap Tap Revenge (gratuit) : sorte de Guitar Hero tactile.
  • Tetris (gratuit) : mais de quoi s’agit-il ? 😉
  • WaterSlides (gratuit) : jeu de simulation 3D d’Aqualand.

Vous noterez que j’ai pas mal d’applications payantes : néanmoins ma seule grosse dépense est Navigon Europe (99 €). Le reste a dû me coûter au total 40 € (certaines applications payantes sont parfois en promo voire gratuites).

A présent, je me retrouve donc avec un véritable bureau mobile connecté en permanence. Heureusement d’ailleurs que la connexion avec un PC n’est nécessaire que pour charger de la musique (ah oui, l’iPhone est aussi un iPod :-)) car iTunes n’est pas ce qui se fait de mieux pour la synchro. Pour le reste, passez par le cloud !

Tweet tweet tweet … Hourra !

Twitter-Logo

Twitter, Facebook, Linkedin, Plaxo, Plurk, Identica … Si comme moi vous êtes accros aux réseaux sociaux (personnels ou professionnels), vous avez été certainement confrontés à la problématique de la mise à jour des statuts. En effet, chacun de ces systèmes vous demande de décrire en quelques mots ce que vous êtes en train de faire. Enfin, ça, c’est le prétexte, car les statuts personnels sont de plus en plus utilisés pour partager des informations.

Seulement tous vos contacts n’ont pas nécessairement le même outil social privilégié : vos collègues ou clients peuvent vous suivre sur Linkedin alors que vos amis préfèreront Facebook. Les plus affutés vous suivront plutôt sur Twitter.

J’ai donc rapidement cherché un moyen de mettre à jour simultanément mon statut sur l’ensemble de mes comptes. Et inutile de dire que j’ai exclu d’emblée la saisie manuelle multiple !

ping_fm_logo

C’est alors que je suis tombé sur Ping.Fm : ce service vous permet d’agréger en un seul endroit tous vos services. Il vous suffit ensuite de poster votre statut sur Ping.Fm et celui-ci est propagé vers les différents réseaux. J’ai fonctionné comme cela pendant à peu près un an.

Mais j’étais frustré de devoir utiliser un outil peu répandu alors que Twitter gagnait en popularité. Et qui dit popularité dit grande diversité d’outils : des clients sur PC / Mac comme TweetDeck ou Seesmic Desktop aux très nombreux clients iPhone / iPod Touch comme Nambu ou TwitterFon, en passant par les applications tiers comme TwitPic (partage de photos).

J’ai donc investigué un peu plus et ai enfin trouvé la solution pour que mes posts Twitter soient directement propagés.

Attention : manip réservée aux fous furieux (dont je fais partie !) :

  • Certains services comme Facebook ou Plaxo savent nativement importer les Tweets donc aucun problème pour eux.

twitterfeed

  • Pour les autres réseaux sociaux, j’ai utilisé le très populaire TwitterFeed. Ce service permet, à partir d’un flux RSS, de mettre à jour votre statut sur Twitter ou Ping.Fm dès qu’un nouveau billet est rédigé. Je me suis dit qu’il suffisait en fait de récupérer le flux RSS de mon compte Twitter, de l’injecter dans TwitterFeed pour qu’il mette à jour Ping.Fm. Vous suivez ?

Allez, un petit schéma récapitulatif :

Twitter –> Facebook

             -> Plaxo

             -> TwitterFeed –> Ping.Fm –> Identica

                                                      -> Plurk

                                                      -> Linkedin

Ah, dernière chose, si vous cherchez l’URL du flux RSS de votre Twitter, il suffit d’utiliser la recherche avancée de ce dernier qui a la bonne idée de s’exporter en RSS : http://search.twitter.com/search.rss?q=from:<compte Twitter>

Et voilà 😉

Pourquoi je vais (certainement) passer à l’iPhone …

Ceux qui me connaissent le savent bien : côté PDA / Smartphones, j’ai choisi mon camp il y a presque 10 ans. En effet, en 2000, Compaq sortait le fabuleux Pocket PC iPAQ qui jetait un véritable pavé dans la mare en donnant un vrai coup de jeune au système Windows CE et en amorçant le déclin du tout puissant Palm.

ipaq3600

Véritable petit frère du PC, cet appareil était doté d’une puissance jamais vue à l’époque dans un si petit volume. De plus, pour l’utilisateur averti d’Outlook que je devenais, la complémentarité était parfaite.

Ainsi, en fan que j’étais devenu, j’ai suivi les évolutions de l’OS mobile et plusieurs modèles se sont succédé dans ma poche :

  • Toshiba e400

e400

  • Orange SPV (premier “téléphone” Microsoft)

 orange-spv

  • SPV M2000 (retour au Pocket PC)

m2000

  • SPV M700 (3G+, GPS intégré)

m600

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Microsoft a véritablement dominé le marché des PDA en ce début de 21ème siècle. Mais, avouons-le, son système a finalement assez peu évolué depuis le premier Pocket PC. Certes, la logithèque Windows Mobile est devenue impressionnante et les terminaux conservent toujours leur usage professionnel. Cependant, ils ont du mal à s’imposer auprès du grand public. Rendons tout de même hommage à  HTC qui a fait pas mal de développements pour faire oublier les écrans vieillissants de l’OS mais la mayonnaise a du mal à prendre …

C’est alors qu’en 2007, Apple qui s’était retiré du marché des assistants personnels depuis son très innovant Newton, sort de son chapeau cet OVNI qu’est l’iPhone. En rupture totale avec le marché, l’appareil “tout tactile” propose un design épuré, un OS très abouti dérivé de Mac OS X et surtout un vrai navigateur Web.

apple_iphone_fiche-300

C’est un immense succès mondial et des millions de fans se ruent sur l’appareil, tant pour un usage personnel que professionnel. Tout le monde … sauf moi 🙂 Pourtant, en grand fan de nouvelles technologies, j’aurais pu être séduit mais, et j’ai eu l’occasion de m’expliquer, l’appareil n’est alors pas assez “pro” à mon goût. En achetant un iPod Touch, j’ai pu tester les capacités de synchronisation de l’appareil et elles s’avèrent bien en deçà de ce que m’offre Windows Mobile.

Mais c’est là que j’ai commis une erreur de jugement. L’iPhone n’est pas fait pour être un “compagnon” de PC, c’est un terminal qui tire toute sa puissance d’Internet. J’ai compris récemment que si je mettais à disposition toutes mes données de PIM sur le Web, l’iPhone me permettrait de les récupérer sans problème.

Prenons ces données une à une :

  • Calendrier et contacts : depuis quelques temps, Google a annoncé la possibilité de synchroniser ses calendriers Google Calendar et ses contacts Gmail avec l’iPhone via le mode Exchange, le tout en Push. Il n’y a donc plus qu’à synchroniser Outlook avec les services de Google. Pour cela, plusieurs solutions sont possibles mais j’utilise personnellement OggSync qui a la très bonne idée de transformer les catégories Outlook en autant de calendriers Google. Idéal pour séparer calendriers perso et pro (prenez la version béta de OggSync qui synchronise également les contacts). Sur l’iPhone, il est ensuite possible de distinguer par des couleurs différentes ces calendriers (pour cela, pointez votre Safari sur m.google.com/sync, passez éventuellement en langue anglaise et choisissez les calendriers Google que vous voulez rapatrier).
  • Tâches : l’iPhone n’ayant pas de gestion de tâches par défaut, il faut se tourner vers une solution tierce telle que Toodledo. Plusieurs applications comme l’excellent Todo d’Appigo savent très bien récupérer vos tâches en ligne. Pour synchroniser vos tâches Outlook avec Toodledo, jetez un coup d’oeil à ce soft.
  • Notes : pour cela, je vous ai déjà vanté dans une très large mesure le fantastique service Evernote. L’application iPhone correspondante ne cesse d’évoluer et permet même de créer des notes visuelles ou vocales 🙂

Bref, vous l’aurez compris, une fois que tout est sur le Web, c’est un jeu d’enfants d’utiliser l’iPhone comme outil de productivité personnelle.

Vous me direz qu’entre temps, Google a lancé son Android et que Palm est sorti du Pré. Oui mais l’iPhone a ce petit plus qui fait presque oublier qu’il lui a fallu 2 ans pour supporter les MMS et le Copier / Coller.

La dernière chose qui me bloquait, c’est qu’un assistant personnel doit pouvoir me guider en voiture, étant donné mon sens inné (hummm) de l’orientation … Et côté GPS, la stratégie d’Apple n’était pas très claire. Mais quand on voit ça, on se dit que plus rien ne nous retient … sauf peut-être le prix. Hein, M. Orange ? 🙂

3GS

Vive la musique suédoise !

Et non, je ne vais pas vous parler du groupe Abba 😉

Je veux simplement vous faire partager la dernière innovation en termes d’écoute légale de musique (sujet on ne peut plus sensible en ces temps troubles …). Depuis l’arrivée de Deezer, aucun service n’avait fait parler autant de lui. Il s’agit de Spotify.

spotify-logo-big

Edité par la société suédoise éponyme, Spotify propose une approche un peu différente de Deezer. Disponible sous la forme d’un logiciel client pour PC et pour Mac, il s’installe sur votre ordinateur et présente un look très proche d’iTunes :

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Très simple à utiliser, il permet, via un moteur de recherche diablement efficace (il accepte même des recherches approximatives), d’accéder aux artistes / albums / morceaux demandés. Ensuite, vous avez tout loisir de créer vos propres playlists. La grande différence avec Deezer réside néanmoins dans la restitution sonore. En effet, vous avez véritablement l’impression que les morceaux se trouvent en local sur votre disque dur, et ce, par le truchement d’un cache local particulièrement astucieux.

Certes le catalogue de musique n’est, pour le moment du moins, pas aussi riche que son aîné, mais on devine que Spotify conclut progressivement des accords avec les maisons de disque. Notons aussi qu’il a d’ores et déjà pensé à son business model puisque vous avez 3 sortes d’abonnements à associer à votre compte :

  • accès gratuit : écoute illimitée avec quelques spots publicitaires de quelques secondes de temps en temps entre 2 morceaux (assez peu fréquents du moins) et quelques bannières sur le logiciel
  • accès payant pour une journée : on choisit de ne plus avoir de pub pendant 24h pour la somme de 0,99 €
  • accès premium : abonnement mensuel à 9,99 € pour supprimer définitivement toutes les pubs

Enfin – et cela ne gâche rien – Spotify apporte son lot de fonctions communautaires puisqu’on peut très simplement partager un morceau ou une playlist avec ses contacts par simple glisser / déplacer d’un morceau vers son logiciel de messagerie ou d’IM. Une URL un peu particulière est alors transmise. Et notons également une fonction de scrobbling last.fm intégrée.

Pour le moment, Spotify n’est disponible en version gratuite que via une invitation mais il devient de plus en plus facile d’en obtenir. Vous pourrez donc bientôt tous vous trémousser sans relâche devant vos ordinateurs en jouant les Dancing Queens !

L’intelligence du nombre

Tout consultant est amené chaque jour à organiser des idées pour répondre aux questions et exigences de son client. Dans cette rude tâche, le concept de mind map est fort utile car il permet de représenter visuellement les relations entre idées.

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De nombreux logiciels existent sur le marché. Citons par exemple le très célèbre Mind Manager ou encore un produit Open Source moins riche, Freemind.

Cependant, aussi complets soient-ils, ces logiciels sont plutôt mono-utilisateurs et l’élaboration d’une carte visuelle à plusieurs se fait nécessairement en suivant un workflow séquentiel (chacun édite la map à son tour).

Et c’est là qu’intervient Mindmeister. C’est une solution de mind map en mode SaaS qui permet de travailler simultanément à plusieurs utilisateurs sur la même carte visuelle : les utilisateurs voient en temps réel les modifications des autres. Il existe une version gratuite assez limitée et des versions payantes plus élaborées.

My_First_Mind_Map

Les principales fonctions, outre la conception graphique d’une carte, sont :

  • la notification visuelle des modifications par les utilisateurs en ligne (chacun étant identifié par une couleur différente)
  • la gestion d’un historique complet des modifications et la possibilité de revenir à une carte antérieure
  • la gestion d’un mode offline grâce à Google Gears (fonction payante)
  • l’export dans de nombreux formats dont PDF, RTF, JPG, GIF, PNG et … FreeMind et Mind Manager !

La valeur d’un tel outil est évidente car il symbolise à lui tout seul la notion d’intelligence collaborative : les utilisateurs organisent ensemble des idées. Les principaux cas d’utilisation que je vois sont : le recueil de besoins pour une cahier des charges ou des spécifications, l’élaboration d’un plan produit, d’un business plan, l’organisation d’un événement etc. Chacun y trouvera son intérêt car les membres d’un même groupe de travail ont nécessairement des idées à confronter et à organiser. De plus, le cerveau humain, dans sa grande créativité, n’a pas naturellement cette structuration thématique. C’est d’ailleurs bien ça qui nous distingue des machines, non ? 🙂

Palm is back !

Je n’ai jamais fait partie des Palm addicts. Moi, c’était plutôt Psion (ah le Revo!) et puis Windows Mobile depuis 2000 … Mais ça ne m’a jamais empêché de m’intéresser à leurs cousins les Palm. Ils n’ont jamais répondu à mes besoins de bidouilleur invétéré mais j’ai toujours eu un peu de tendresse pour celui qui a véritablement démocratisé le PDA.

Revenons à nos moutons; depuis quelques années, le succès de Windows Mobile, l’hégémonie des Blackberry dans la messagerie mobile et surtout la révolution de l’iPhone, ont peu à peu éclipsé le bon vieux Palm. On donnait même la société pour moribonde.

Eh bien, les ingénieurs de Palm ont fait très fort au CES de Las Vegas cette année. Plus personne ne les attendait et voilà qu’ils nous sortent un appareil de derrière les fagots. Et pas n’importe quel appareil : un condensé de ce qui se fait de mieux en ce moment avec, en prime, un nouvel OS : j’ai nommé le Palm Pré, avec son système Palm WebOS !

 bits_palm_prepalm_pre 

Alors un rapide tour de la bête :

  • Ecran capacitif multi-touch (même fluidité que l’iPhone)
  • Clavier QWERTY / AZERTY coulissant
  • Appareil photo 3 MPx avec LED
  • Accéléromètre
  • Grand écran de 3,1′ pouces avec une résolution de 320×480
  • Wifi B/G
  • 3G
  • Bluetooth 2.1 (avec stéréo)
  • Stockage intégré de 8 Go
  • GPS
  • Prise Jack 3,5mm
  • Batterie amovible
  • Chargement sans fil (oui, par induction !!)

Bon, ça fait déjà pas mal, non ? Il manque juste une petite caméra en frontal pour la visio mais on ne peut pas tout avoir.

CardViewPebbles

Mais la vraie innovation de Palm réside dans ce fameux WebOS. Je n’entrerai pas dans les détails et vous invite plutôt à visionner le fabuleux keynote de Palm disponible en ligne. Je retiendrai simplement deux choses :

  • la notion de “cards” qui permet de reproduire une environnement multi-fenêtré intutif sur un terminal mobile
  • la technologie Synergy qui permet de constituer un système de PIM (Personal Information Management) consolidé via le Web (par exemple des contacts agrégés entre Outlook, Gmail et Facebook) !

Bref, que du bon dans ce Pré ! Pour le moment, un accord a été conclu avec l’opérateur Sprint pour sa distribution aux Etats-Unis (normalement au premier semestre 2009). Rien n’est annoncé pour le moment en Europe mais ça ne devrait pas tarder.

Palm renaît enfin de ces cendres et la concurrence va être rude … pour le plus grand bonheur des consommateurs que nous sommes 🙂

Si les Ricains n’étaient pas là …

USA-flag

… de quoi parlerions-nous à la machine à café ces temps-ci 🙂

Jamais une élection n’aura intéressé autant de personnes dans le monde. Je pense même qu’en France, la couverture médiatique est plus grande que pour l’élection présidentielle de 2007.

D’ailleurs, c’est sur le Net que l’on sent la véritable révolution. Tous les « grands » noms du Web 2.0 et plus généralement de la High Tech sont mis à contribution :

  • Twitter propose une page qui affiche en live les micro-billets qui traitent des élections
  • Google, en grand spécialiste du mash-up géographique, a créé une carte qui donne les résultats en temps réel, état par état
  • l’iPhone n’est pas en reste car plusieurs applications de l’AppStore permettent de suivre l’actualité des candidats et des résultats
  • Bien sûr, on ne compte plus les blogs politiques
  • Enfin les réseaux sociaux ont également été mis à contribution; par exemple Barack Obama a fait appel à Chris Hughes, numéro 2 de Facebook pour créer son propre réseau; de plus les pages Facebook des candidats ont véritablement déclenché un raz de marée avec plus de 2000000 de supporters pour Barack Obama et 600000 pour John McCain

Vous l’aurez compris, ces élections constituent un événement mondial sans précédent. Il est à la hauteur de la fascination suscitée par les Etats-Unis.

Fascination dans tous les sens du terme d’ailleurs:

  • admiration pour le fomidable dynamisme du pays, son énorme capacité d’entreprendre, sa faculté de rebond en ces temps de crise
  • mais aussi agacement voire consternation quand on parle de protectionisme exacerbé, de système social déplorable ou même d’imprégnation religieuse de la vie politique.

Allez, pour clore ce billet, voici un petit clin d’oeil à nos amis d’outre-Atlantique avec cette fameuse chanson de Sardou :
Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Mesh time !

live_mesh_silverlight

Microsoft vient enfin d’ouvrir au public la version béta de son service Live Mesh. Jusqu’à présent, elle n’était disponible que pour les utilisateurs américains et anglais.

De quoi s’agit-il exactement ? Eh bien, le principe est relativement simple : Live Mesh vous permet de créer une sorte de réseau entre vos différents terminaux, pour peu qu’ils aient un moyen d’accès à Internet. Sauf qu’ils n’ont pas besoin d’être connectés en permanence puisque vous disposez d’un espace de stockage en ligne (de 5 Go pour le moment).

En effet, le produit s’inscrit dans la philosophie « Software + Services » de Microsoft et s’appuie donc sur les Data Centers du géant de Redmond pour héberger vos données. Et lorsque vous souscrivez au service (à l’aide d’un compte Windows Live ID), vous disposez d’un premier « terminal » qui n’est autre que le « live desktop » ou bureau en ligne :

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Puis vous pouvez ensuite connecter à votre mesh vos terminaux physiques. Pour cela, il vous suffit d’installer le client fourni par Microsoft qui permet de synchroniser les dossiers et fichiers que vous aurez sélectionnés :

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Et c’est là que ça devient intéressant car, outre le support de Windows XP et Vista, on trouve d’ores et déjà un client Mac OS X ! Et Microsoft n’oublie pas les mobiles car un client Windows Mobile 6 est actuellement en test. Parions qu’une application iPhone verra également le jour (la première application Microsoft sur l’App Store ?). En attendant, une version mobile du « live desktop » est accessible à l’adresse https://m.mesh.com.

Pour chacun des dossiers que vous créez sur le mesh, vous avez tout loisir de choisir lesquels de vos terminaux recevront les mises à jour.

Cerise sur le gâteau, Live Mesh propose 2 autres fonctionnalités qui en font un véritable outil collaboratif :

  • dans le cas où 2 PC se trouvent en ligne sur le mesh, vous pouvez activer un partage d’affichage (remote desktop) entre eux.
  • tout dossier de votre mesh peut être partagé avec un collègue (dont vous connaissez l’identifiant Windows Live ID) avec différents niveaux de permissions. Les dossiers partagés apparaissent directement sur le mesh  du collègue.

Bref, je ne peux que vous encourager à tester ce produit qui semble être la première brique d’infrastructure de Windows Azure !

(petite précision : j’ai fait tous mes tests avec Google Chrome et le « live desktop » marche très bien. Seul le partage d’affichage nécessite Internet Explorer car il utilise un contrôle ActiveX).

Don’t Be Evil !

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Ca fait un petit moment que je voulais écrire ce billet sur Google. Peut-être l’actualité de ces dernières semaines y est pour quelque chose.

Tout d’abord, il y a eu la sortie très médiatique du navigateur Chrome le 1er septembre 2008. Puis le 23 septembre, c’est l’annonce officielle du tant attendu Android.

Alors certains diront que Google est en train de poursuivre son entreprise de conquête du marché de l’informatique planétaire et d’investir les derniers bastions qui lui resistaient jusqu’à présent … Ok, c’est une vision des choses.

Mais, moi, je veux me placer à la place de l’utilisateur. Et quand je vois la simplicité et la rapidité de Chrome, je ne peux que m’entousiasmer. Finis les dizaines de plugins, les vingtaines de barres d’extension, les menus à rallonge. Google redessine le navigateur Web :

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Idem pour le nouvel OS Android : le premier mobile annoncé (HTC G1) n’aura pas forcément le prix du design mais le système est particulièrement bien pensé et on voit que le confort de l’utilisateur est la priorité n°1.

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D’ailleurs, le succès de Google s’explique ainsi: toujours penser à l’utilisateur et au bénéfice immédiat qu’il retire des services proposés. J’en ai eu la confirmation encore aujourd’hui en assistant à une présentation des offres Entreprise SaaS de Google. En proposant une suite complète d’outils en ligne qui s’enrichit au fur et à mesure des innovations de ses ingénieurs, Google réinvente l’informatique d’entreprise !

Bon, n’allez pas voir trop d’angélisme dans ce billet. Je sais pertinemment que Google est également une énorme machine à dollars qui présente quelques zones d’ombre et ce n’est pas le livre « Google Story » que je suis en train de lire qui me contredira.

Oui mais voilà, je ne peux m’empêcher d’avoir de la sympathie pour cette société qui n’a eu de cesse de casser les codes du business traditionnel. En fait, ses fondateurs, Larry Page et Sergey Brin, sont restés deux étudiants attardés qui ont voulu créer les outils qui leur simplifient la vie. C’est ainsi qu’est né leur moteur de recherche il y a 10 ans … et c’est toujours la même curiosité qui les pousse encore à innover aujourd’hui.

Joyeux anniversaire Google !

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Je t’aime … moi non plus

iPhone3G

C’est ainsi qu’un collègue a résumé mon rapport avec cet objet fascinant qu’est l’iPhone, à la simple lecture de mes billets.

Et depuis peu, j’ai pu l’avoir en mains. En effet, ma femme vient d’acquérir l’iPhone 3G 16 Go (en noir). J’ai donc décortiqué les fonctionnalités de cet OVNI :

Les + Les –
  • Indiscutablement, il est beau: les designers ont vraiment conçu un bel appareil.
  • L’interface graphique est épurée, sobre, intuitive.
  • Le navigateur Web est ce qui se fait de mieux sur un terminal mobile actuellement : on peut vraiment accéder au "vrai" Web (pourtant, le nombre de sites optimisés pour l’iPhone ne cesse de croître).
  • La configuration WiFi est enfantine.
  • L’accès 3G / 3G+ est vraiment rapide.
  • Le client de messagerie est un modèle du genre (il supporte POP3, IMAP, Exchange).
  • Le mode Push avec un serveur Exchange est très simple à configurer et il fonctionne à merveille.
  • L’AppStore qui permet de télécharger des applications est une excellente idée : pas besoin d’écumer des centaines de sites pour trouver des applications
  • Le GPS est vraiment très rapide (test uniquement possible avec Google Maps).
  • L’affichage des SMS sous forme de "bande dessinée" est bien conçu (mais le Treo sous Windows Mobile proposait déjà ce mode).
  • C’est un superbe lecteur audio / vidéo (oui c’est également un iPod ;-)).
  • Et pour les développeurs, la disponibilité d’un SDK offre pas mal de perspectives.
  • Alors que cela fonctionne très bien avec les contacts et le calendrier, il est impossible de synchroniser ses tâches et ses notes Outlook (un comble pour un appareil qui se dit tourné vers l’entreprise).
  • iTunes est indispensable pour synchroniser l’appareil avec un PC ou un MAC : on peut difficilement faire plus lourd.
  • Il est impossible de synchroniser ses podcasts en sans-fil (3G ou WiFi).
  • Il n’y a pas de solution simple de backup de l’appareil
  • L’autonomie est particulièrement faible
  • Bien qu compatible 3G, l’iPhone ne propose pas de caméra en frontal pour faire de la visio (dommage, ça aurait pu être le vrai décollage du service).
  • Il n’y a pas d’explorateur de fichiers : l’iPhone est une vraie boîte noire.
  • Pour le moment, il n’y a pas de solution de guidage routier (même si Tomtom annonce depuis un moment le portage de Navigator).
  • Pas de MMS (oui bon, quand on a un client de messagerie, l’intérêt est limité, sauf que nos interlocuteurs ne relèvent pas tous leurs mails sur leur téléphone).
  • Pas de possibilité (native) d’enregister des vidéos.
  • Il n’a pas de tuner FM (quoique depuis une semaine, Orange propose un logiciel qui permet d’écouter toutes les radios en streaming).

Allez, on pourrait continuer à égrener les points forts et les points faibles de l’iPhone indéfiniment. Ce qui est certain, c’est que l’appareil ne laisse pas indifférent 😉